mercredi 6 août 2008

LES VOYAGES OUTRE-MER DU CURÉ CORBEIL

À l’instar de son homologue des «pays d’en haut», Antoine Labelle, Eugène Corbeil, le curé fondateur, en 1908, de la paroisse Saint-Zéphirin de La Tuque, est pratiquement devenu une légende, L’historien Robert Rumilly, dans son Histoire de la province de Québec, mentionne en effet à quelques reprises les implications sociales et politiques de cet ecclésiastique qui « chaussait les bottes du curé Labelle » et défendait avec ardeur les intérêts des colons, s’opposant au gouvernement libéral de l’époque.


Eugène Corbeil (1877-1939)

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Trois extraits tirés de deux essais de Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec. Les événements auxquels font référence les premier et troisième textes se passent en 1907 (tome XIII, Montréal, Valiquette, 1944, p. 91 et 159). Le second réfère à des événements survenus l’année suivante (tome XVII, p. 192).

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Si on connaît assez bien l’homme et son caractère, on en sait moins sur les voyages que Corbeil effectua outre-Atlantique, en 1914, en 1925 et en 1930.


Les archives de la paroisse demeurent plutôt évasives sur les déplacements du curé à l'étranger, signalant simplement que celui-ci a traversé l’Atlantique en trois occasions soit en touriste, soit pour des raisons de santé ou pour l’achat d’ornements d’église.

Extrait d'un texte manuscrit conservé dans les
archives de la paroisse Saint-Zéphirin de La Tuque.


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C’est la découverte d’une imposante collection de plus de 200 cartes postales, envoyées par le curé à des membres de la famille Bergeron, des pionniers de la ville, avec laquelle il entretenait des rapports privilégiés, qui permet d’en apprendre davantage sur ses deuxième et troisième voyages.

Cette collection m’a été léguée par ma tante Éliane Bergeron, qui était à l’époque la secrétaire de la paroisse. Conservées dans les archives de la famille, ces cartes constituent un trésor pour le patrimoine paroissial latuquois et méritent d’être mises en valeur.



Éliane Bergeron, à 25 ans

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DÉDICACE

À la mémoire de ma chère tante et marraine, Éliane Bergeron-Trottier, qui m’a légué ces précieux documents.

À mes parents, qui m’ont inculqué le goût de la recherche, de la lecture et donné une solide instruction.

REMERCIEMENTS

À Diane Trottier, secrétaire de la Société historique de La Tuque et de la Haute-Mauricie, pour sa disponibilité à me trouver plusieurs documents essentiels à la rédaction de ce carnet.

À Hervé Tremblay, pour sa généreuse collaboration et ses nombreux documents et renseignements sur Corbeil et l’histoire de La Tuque.

À cet ami, qui désire conserver l’anonymat, pour la révision de mes textes, ses recherches afin d’étoffer ce carnet et ses conseils pour son édition.

Mimi, l'écolière, huit ans.