LES VOYAGES OUTRE-MER DU CURÉ CORBEIL (II)
Le voyage de 1914
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Je n’ai guère de renseignements sûrs à propos de cette première traversée outre-mer de Corbeil, avant le déclenchement de
Lettre d’un dirigeant de
Corbeil, 5 mars 1914. Document conservé à
de
La lettre ne fait toutefois référence qu’à la vente d’une cloche à la paroisse et ne saurait confirmer d’aucune façon que Corbeil a pu rencontrer le patron de cette fonderie lyonnaise dans sa ville. Elle ne nous renseigne pas sur une éventuelle visite du curé à Lyon. Quelle est cette « affaire malheureuse » à laquelle ce dernier aurait pu être associé ? Mystère!
La première église, à l’angle des rues Saint-Joseph et Saint-Antoine, vue depuis l’est. À l’avant-plan, ce qui devait être la voie ferrée du Chemin de fer Transcontinental (Canadien National).
L’église et le presbytère, vus depuis l’ouest. Photo sans doute prise un lundi, jour de lessive, à en juger par la cordée de linge, à gauche ! Ces deux photos anciennes m’ont été aimablement prêtées par Gaston Gravel.
Il serait intéressant de mettre la main sur d’autres pièces de correspondance du curé qui remontent à cette époque. Il y a sûrement quelqu’un à
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Cette photo de Lionel et Paul-Henri Bergeron, posant, vers
1925, dans la cour de la maison familiale du
507, rue Saint-Eugène, permet d’entrevoir le clocher
de la première église. À droite, la moto à side-car
de mon grand-père, Joseph-Honoré Bergeron, probablement
l’une des premières machines du genre à faire son apparition
à
Corporation
bon nombre de ses voisins quand il partait à son travail,
vers 23 heures ! L’église semble avoir été déplacée plus au
nord, rue Saint-Antoine, en vue sans doute de la construction
de la seconde. On devine le couvent en arrière-plan.
La maison de mon grand-père maternel, rue Saint-Eugène, vers 1962.
L’édifice de droite, à l'angle de Saint-Joseph, est passé au feu récemment. Il logeait, à l’époque, ce qu’on appelait une « tabagie » et la famille d’Arthur Daneault, qui y vendait la gamme des produits Familex. Au moment de sa destruction, en 2006 ou en 2007, elle abritait un dépanneur.
La même maison, en juillet 2008, grandement transformée. C’est la seule
qui est restée du côté ouest de la rue, entre l’édifice fédéral (qui comptait un bureau d’Emploi Canada et le deuxième bureau de poste) devenu, l’an dernier, le nouvel hôtel de ville), rue Saint-Joseph, et la bibliothèque municipale, inaugurée en 1967. La maison demeura la propriété de la famille Bergeron
jusqu'en 1974.